Voici quelques expressions de patois pratiquées encore à Bournezeau autour des années 1950.
Une transcription devrait en faciliter la lecture et la compréhension.
J’ai perdu mon couteau dans cet endroit, à moins que ce soit plutôt ici.
S’il fait beau cet après-midi, j’irai à la fête locale de Bournezeau, je pense qu’il y aura beaucoup de monde.
Je suis en colère, le facteur a écrasé le petit chien avec sa voiture. Il est vrai qu’il n’avait pas soif
Il y a beaucoup de frelons cette année, ça bourdonne, ça bourdonne… Il faudra s’en méfier !
Je suis frileux, j’ai grand froid aux pieds et j’ai l’onglée. Je m’en vais faire du feu dans la cheminée.
Tu ne me feras pas croire qu’il y avait tant de poires dans ce poirier !
Le soleil est caché, les nuages sont bas. J’ai bien peur qu’il pleuve encore aujourd’hui.
Cet après-midi, j’irai boire un coup chez toi après la sieste.
Quelle chaleur ! Le soleil est chaud et j’ai grand soif. Je m’en vais boire de l’eau au puits.
Je suis enrhumé depuis deux semaines… mais ça va mieux tout de même… ça revient petit à petit
A cette heure, je m’en vais chercher une paire de sabots à Bournezeau chez le sabotier.
J’ai perdu mes lunettes, Je les avais tout à l’heure… mais où sont-elles ? Ah ! Elles sont peut-être dans le fournil ?
’aime bien les pommes, alors je veux planter deux ou trois autres pommiers dans la partie pointue de cette parcelle.