L’Histoire des sentiers pédestres

  Le 6 septembre 2014, l’Association des randonneurs a fêté son 30ème anniversaire. Une cinquantaine de personnes sont venues marquer cet évènement. Le matin deux marches, le midi apéro, discours et pique-nique. L’après-midi projection d’une vidéo, plusieurs fois revue à la demande des randonneurs.


30ème anniversaire de l’Association

   Photo Nadine Bély

Une aventure commence !

Trente ans déjà ? bien sûr, et même plus !

  Pourquoi “et plus” ? Car avant de se constituer en association, en mars 1984, c’est en 1980, à Bournezeau, qu’un groupe d’amis, accros de la marche se rassemblent spontanément pour faire des petites randos, dans les chemins traditionnels,dits vicinaux ou ruraux, du domaine public ou privé de la commune. Mais certains de ces chemins sont délaissés, encombrés, voire abandonnés, face à une agriculture en pleine évolution qui rêve ou s’inquiète des changements à venir.

  Découverte du GR 364

Accros de la marche…oui ! Mais un évènement ne se produit-il pas ? En effet, l’évènement c’est la nouvelle qu’un sentier traverse la commune !

  Comment expliquer cela ? Nous voici en 1980. Lucien Grellé est maire (1971-1983). Michel Godet, secrétaire de mairie, Jean-Michel Martineau, conseiller. Le maire informe le groupe d’amis, accros de la marche, (dont René Giraudeau) qu’un sentier de randonnée traverse la commune. En effet, des personnes, au nom de la fédération pédestre de Vendée sont passées à la mairie, ont dit avoir prospecté. Ils recherchaient des chemins sur la commune pour les relier entre eux et avec ceux des autres communes afin de faire un parcours cohérent sur toute la Vendée.


Première randonnée sur le GR en 1984 près du Bourg de Puymaufrais

  L’idée fait son chemin… et pour en savoir plus, contact est pris avec la Fédération Pédestre de Vendée qui nous envoie un plan, imprimé noir et blanc, futur topo-guide du premier sentier de Vendée, appelé GR 364, qui va de la forêt de Mervent au Pays des Olonnes, (soit 175 kilomètres) et qui transite par Bournezeau… Voici donc notre feuille de route !

  Un peu plus tard, une lettre adressée à Bernard Chancelier nous confirme que ce topo-guide décrivant le premier sentier de Grande Randonnée de Vendée est le fruit du travail de tous et la récompense de tous les efforts accomplis par les bénévoles depuis 1976.

    

                     Défrichement du GR 364  sentier de Grande Randonnée de Vendée

  Mais ces défricheurs et précurseurs du GR 364, devant les difficultés d’entretien et de balisage de ce long sentier, recherchent des acteurs locaux capables et motivés pour prendre en charge ce travail. C’est pourquoi, ils nous proposent de les accompagner.

  Première sortie, premier engagement : En ce dimanche matin de février 1981 sont au rendez-vous, au pont de la Rochette, à Puymaufrais : Messieurs Bétard Marcellin et Maudet de la Fédération Pédestre de Vendée, et 4 marcheurs locaux : Yves Brosset, René Giraudeau, Dominique Goineau et Jean- Michel Martineau.

  Une pluie fine nous oblige à nous abriter un moment à Puymaufrais. Puis, après le pique-nique à la cantine de Bournezeau, on passe à Lavaud, on  s’arrête au lieu-dit “Pont de Luçon” où la question nous est posée : « Voulez vous veiller à l’entretien et au balisage de ce tronçon du GR 364 ? » Comme les mêmes points d’intérêt nous rassemblent et par solidarité, notre réponse est affirmative.

  En relais de cette journée, des débroussaillages suivront avec serpes et fourches, à la Papinière, à la Bregeonnière. Présents à cette époque sur ces chemins bouchés : Yves Brosset, Gaby Pelon, René Giraudeau.

  Hors association :

Février 1982, nous recevons une trentaine de marcheurs et marcheuses de la Roche-sur-Yon, venus en car. Après un parcours dans la forêt des Pineaux, nous terminons aux écuries du château de M. Moitié, où bêlent les petits moutons de Gaston Durandet. Les femmes préfèrent  les caresser plutôt que d’admirer les 12 piliers sculptés de cette soi-disant chapelle !

  Mars 1982, on revient sur ce parcours, seulement avec les marcheurs de Bournezeau. Cette fois-ci, c’est René Parage qui nous guide sous les sapins de la forêt des Pineaux. Eugène Vallet et Michel Godet transpirent, mais Zaza Pété trouve que ça ne va pas assez vite.

  Mai 1982 : La circulaire du ministère du temps libre nous fait le plaisir de pouvoir organiser une sortie “jeunes” des écoles de Bournezeau. Les libations se font au Foyer Rural.

  Ainsi, encore en 1983, les marches rassemblent, trimestriellement, jusqu’à 50 personnes, sans esprit de clan et dans la bonne humeur.



Randonnée en forêt de la Chaize en 1998
   

  L’association

  En 1984, devant cette participation spontanée et croissante, on décide de créer une association, tellement la nature et l’envie de marcher rassemblent.

  20 février 1984 : réunion publique.

  1er mars 1984 : assemblée constitutive, statuts, tracés de sentiers dans les chemins valables.

  14 mars 1984 : Déclaration en préfecture, journal officiel.

  2 juillet 1984 : Délibération du conseil municipal :

  « Considérant l’utilité de la création d’un sentier pédestre dans notre commune, décide d’en confier à l’association l’étude et la réalisation. »

  Une petite subvention nous est attribuée pour achat de croissants, faux, fourches et peinture pour le balisage. Mais, cela ne suffit pas et rapidement le bénévolat se met en place pour du matériel plus performant. Pour entretenir le GR inclus dans le sentier des Châteaux, Yves BROSSET, avec son fourgon et sa remorque nous conduit, à Fontenay-le-Comte, chez Pierre Blanchard qui nous prête la débroussailleuse du Comité Départemental pour entretenir la portion GR sur Bournezeau. En 1984, ça s’appelle du bénévolat “tous azimuts”.

  en 1984 : Les élus au 1er conseil de l’association de l’époque sont : Jean-Michel Martineau, Jeanine Robin, Madeleine Goineau, Bernard Chancelier, Yves Brosset, Marie-Jo Arrignon, Joseph Bossard, Gaby Pelon, Jean-Yves Galipaud, Jean-Pierre Perrocheau, André Collin, Denise Lebeuf, Gérard Buton, Isabelle Pété (Zaza), Viviane Gaborit.

  René Giraudeau est élu président. Il le reste jusqu’en 2003.

  Dans les premières années, l’association s’organise : Premières cotisations, réunions, assemblées générales au Foyer Rural puis au Foyer Soleil, concertation avec la commission de remembrement pour élaborer les sentiers sur terre et non sur le goudron.

Passerelle en bois, sur le ruisseau du Pont-Emery, fabriquée et inaugurée en 1986, par la municipalité de Bournezeau, les randonneurs et les jeunes du Lycée de la Roche sur Yon.

  Dès 1985, les marches sont organisées un dimanche par mois, sauf en juillet et en août. Elles sont inscrites sur un cahier : dates, lieux, temps, anecdotes.

  Au fil des années, d’autres communes de Vendée créent leurs propres sentiers, les municipalités les font connaître par des plans, dépliants, comme fait le département avec les topo-guides : Celui de 1988, avec 100 sentiers balisés, celui de 1996 avec 88 circuits balisés, celui de 2005 avec 115 sentiers balisés. Ils sont les outils qui nous servent à préparer nos marches.

  Mais attention P.O.S. P.L.U.S peuvent les modifier, ou les faire disparaître. Nous allons donc reconnaître ces sentiers auparavant !

 
GR -Grande Randonnée - blanc et rouge.
  GR de pays -  jaune et rouge.
  PR - Petite Randonnée -  jaune
   Les GPS ne remplaceront jamais le code du  balisage

  A partir de 1996, ce n’est plus une marche par mois mais deux marches, le jeudi tous les 15 jours, qui sont lancées, sous l’impulsion de Paul Bregeon, alors président du club de l’amitié. Celles-ci se font plus souvent dans la commune qu’à l’extérieur. En fin d’année, les deux groupes se rassemblent pour une journée en commun.

  Le 10 mai 1986, nous devons organiser la randonnée départementale : Thème “les résineux”, au château de Bois-Sorin, chez l’Abbé Perreau. Seulement 50 personnes sont au départ de Bournezeau. À la forêt des Pineaux, l’abbé nous attend pour nous détailler les espèces plantées (attendre plus de 20 ans avant les premières coupes). Pique-nique au château, conférence avec diapos dans les écuries, et l’après-midi, re-balade dans le bois du château, puis remerciements à notre hôte (Monsieur l’Archiprêtre).

 

Les sentiers et le remembrement

René est dans la sous-commission de remembrement et membre du comité départemental (1987 à 1992). Le comité suit de près les problèmes liés aux sentiers. Pour Bournezeau et Puymaufrais, l’association propose 40 kilomètres de chemins, susceptibles d’être empruntés pour la randonnée. Mais, dans la présentation du projet, les avis nous sont peu favorables. Les géomètres nous conseillent les conventions de passage. Elles sont difficiles à obtenir, mais améliorent les itinéraires.


L’entretien des sentiers est permanent
ici quelques bénévoles à l’ouvrage

  Des chemins disparus mais pas oubliés :

  On se souviendra encore longtemps du chemin des 3 conseillers — discorde et concorde — qui allait de la Croix-de-Pierre à l’Ezière, largement découpé par les bulls… du remue-ménage de routes entre L’Ezière et l’Augoire et de chemins amputés des deux haies. Cependant, Jean-Michel, responsable de la voirie fait valoir nos observations, pour conserver une haie d’un côté.

  Une révolution ? Non?, mais un bouleversement réalisé sans trop de difficultés. Quitter ou échanger sa terre n’est pas une mince affaire. On sait également nous dire, en face, que les chemins sont faits pour le travail et non pour la promenade. Réflexion pertinente qui mérite quelques explications.  À savoir :

  1- À l’époque où 3 paires de bœufs tiraient la charrue, même à l’époque des premiers tracteurs, la législation n’existait pas, ni les notions de tourisme vert, randonnées aux multiples disciplines : à pied, à vélo, à cheval. C’est pourquoi, pour pallier à ce manque, le code rural, les préfets, les départements et les comités départementaux statuent sur les textes (en vigueur aujourd’hui), et instituent le P.D.I.P.R. (Plan Départemental des Itinéraires de Promenade et de Randonnée)

  2- Le Code rural, conseil des notaires, dit : Les chemins ruraux appartiennent au domaine privé de la commune. Leur affectation à usage public autorise leur inscription au P.D.I.P.R  légalement.

  3- La Charte et loi de juillet 1977 statuent : Les chemins ruraux doivent être adaptés aux intérêts agricoles, mais aussi aux fonctions environnementales naturelles (randonnées), d’où leur inscription au P.D.I.P.R.

  4- La loi de juillet 1983, outil juridique, indique : Tout  chemin rural inscrit au P.D.I.P.R devient inaliénable. En conséquence, toutes les parcelles agricoles sont désormais desservies par une large voirie. (Exemple : Autour de l’ancien chemin des plantes, la route est goudronnée). Tandis que les passages piétons plus étroits, mais suffisants, comme ceux objets d’une convention signée, empruntent les bords des buissons ou des bois, voire des zones humides. Exemple : Ruisseau de pierre-folle vers la Bregeonnière.

  Par la suite, en 1990, des chicanes ont été installées pour protéger les sentiers des motos “sauvages”. Et des conventions ont été passées pour une meilleure entente entre équestres et pédestres.

  Des sentiers bousculés par de grands travaux routiers mais reconduits :

  En juillet 1992 : Ouverture de la déviation. Fermeture du sentier vers la Coussaie. Çà nous oblige à refaire tout le parcours, pour passer une deuxième fois sous le boviduc (passage souterrain). Les “tags” n’existent pas ici à l’époque.

  En octobre 1994 : Ouverture de l’autoroute A 83. Le passage souterrain réclamé par l’association à la Croisée de Saint-Clément (L’Ézière) dans l’enquête publique ne voit jamais le jour. La commission de remembrement impose un chemin goudronné entre l’Augoire et l’Éziere, mais n’en a que faire de notre demande. Pourtant c’est le seul endroit, en Vendée où le sentier GR 364, coupé par l’autoroute, mérite ce petit passage souterrain.

  En 2001 le sentier intercommunal (échoué) : La Communauté de Communes des Deux-Lays édite 16 fiches des sentiers du canton, sur fonds de cartes IGN, et description du patrimoine (travail remarquable qui a servi longtemps à de nombreux marcheurs).

  Elle décide de les relier entre eux, pour réaliser un sentier de 120 km à baliser en bleu. Sur notre secteur, il nous promène depuis le Pont-de-Saint-Vincent, par la Roche-Louherie, Puymaufrais, l’Augoire, Bournezeau jusqu’au barrage de la Vouraie. Claude Laurent pour les ateliers municipaux, et René Giraudeau, pour les randonneurs sont choisis pour faire ce travail. Du 21 mai au 31 mai, ils parcourent 24 kilomètres, font 130 balises à la peinture bleue avec pochoirs.

  Des élections arrivent. Le projet est abandonné. Des dizaines de fiches restantes sont perdues. Le balisage disparaît peu à peu… L’excédent de goudron reliant les sentiers n’ayant pas été prévu…le sentier ne verra pas le jour.


La passerelle au gué du ruisseau du Pont Emery rénovée en 1995  (près de l’abbaye de Trizay)

  Les sentiers de la commune

  Cinq sentiers sont en fonction actuellement sur notre commune :

  1- Le GR (13 km en ligne) du ruisseau de Pierre-Folle au Lay (pont de la Rochette). Entretenu et balisé par l’association, depuis 1982.

  2- Le sentier des Châteaux : 11 km en boucle, (agrément départemental) créé en 1984. P.D.I.P.R

  3- Le sentier autour lac de la Vouraie : 7 km, côté Bournezeau, 8 km, côté St-Hilaire : propriété du Syndicat Plaine de Luçon, sentier entretenu par les communes depuis 1998, sous l’autorité de la Communauté de communes. 

  4- Le sentier du Bout du Monde : à Puymaufrais. 12 km en boucle (agrément départemental) créé en 2001. P.D.I.P.R

5- La Bourgadine inaugurée le 18 juin 2011. (Dernier sentier créé grâce à l’association et à la participation de la commune).Ce circuit de promenade agréable dans les espaces verts autour du bourg est ouvert à tous grâce à des accès et sorties faciles en tout endroit et en toute saison. Il permet des balades plus ou moins longues et de durée variable.

  Six plans des sentiers de la commune ont été élaborés et divulgués au cours de trente années. Le dernier a été fait par Clarisse Charrier. On peut toujours se le procurer en mairie.

  Trois passerelles ont été créées,

  Celle des coteaux de la Doulaye, avec la participation de la commune et des randonneurs.

  Celle du Vivançon, au site des carrières, construite par les randonneurs.

  Celle du Bois-de-la-Buchette, construite par les randonneurs, avec balises pyrogravées.

La Randonnée inoubliable de Paul et Nicole, non-voyants

  
Nicole et Paul avec leurs chiens, Gipsy et Litchy

  Tour de Vendée à pied par des non-voyants du 1er mai au 8 juin 1999 - 600 km- en 33 étapes.

  Presse locale : « Pour sa part l’association des randonneurs de Bournezeau, en lien avec le Comité Départemental de la Randonnée Pédestre (C.D.R.P.) co-organisateur de l’opération, a bien rempli sa mission d’étape ». De la Réorthe à Château-Guibert, 35 km en deux étapes (les 14 et 15èmes).

  Voici la 14ème étape : 17 mai, 21 km, de La-Réorthe à Bournezeau. Association accompagnant : Randonneurs de Bournezeau. Paul a pour chien-guide “Litchy”. Nicole a pour chien-guide Gipsy”. Ils ont un accompagnateur et gérant bénévole : Jacquot, de Luçon. Au départ, de la Réorthe, avec eux sont présents : Paul Bregeon, René Giraudeau, Gaétan Blanchet, Yves Pérocheau, Françis Herbreteau.

  A Puymaufrais, se joignent à nous : Claude Giraudeau, Camille Chancelier, Hélène Marot.

   Paul et son chien avec quelques marcheurs et Jacquot l’accompagnateur, sous le parapluie, lors de la marche vers Château-Guibert le 19 mai 1999

  Le soir, à la salle des Halles, 30 non-voyants s’étant appelés par téléphone ou G.P.S se retrouvent pour faire le point sur leur association Valentin Haüy : télécom-handicap, euro-braille. Le mardi 18 mai, Paul et Nicole ne se reposent pas mais vont parler de leur situation d’handicapés au Foyer logement et à l’école publique. Il en sort l’article d’un enfant, publié ci-après.

 

  La marche reprend à l’hôtel, chez Dédé Lallement, jusqu’à Château-Guibert.

  Les randonneurs accompagnateurs de Bournezeau sont Yves Pérocheau, René Giraudeau et Paul Bregeon… Au passage à Lavaud, les pieds dans l’eau et les épines, nous tenons Paul et Nicole par la main.

  2014 : L’association des randonneurs regroupe à ce jour 70 adhérents. Voici la composition du bureau :

  Président : Jean-Michel Martineau, depuis 2003

 Vice- Président : René Giraudeau.

 Secrétaire : Jeanine Robin.

 Trésorier : Elisabeth Guilbaud.

 Membres du conseil d’administration :

Gaëtan Blanchet, Joseph Bonnet, Yves Brosset, Bernard Chancelier, Paulette Corderoc, Jean-Paul Motte Michel Rocheron, Michel Rondeau, Gérard Teillet.

  L’association a effectué 650 marches, totalisant au moins 5.000 kilomètres, (un petit tour d’Europe) dans plus de 130 communes de Vendée. Mais, en pratique les heures de bénévolat, en complémentarité avec les services municipaux et S.E.V.E (Service Espace Vendée Environnement) ne se comptent plus : entretien des parties rocailleuses ou humides et des passerelles, surveillance constante du balisage.

   En 1998, sur les rochers des bords de la Sèvre

  Notre but n’est pas d’organiser des randonnées à thème, comme les gourmandes, ou rassemblant des centaines de personnes, mais d’avoir des sentiers “nature”, praticables en toute saison, pour bien vivre ensemble. Les Bournevaisiens et les Vendéens apprécient ce choix !

 

Anecdotes…

Et pour finir, les anecdotes glanées au cours de ces lointaines ou récentes années !

1/ (À faire suer)… Avoir fait des kilomètres supplémentaires et tourner en rond sur des sentiers mal balisés, sous une chaleur caniculaire, avec des enfants pleurnicheurs, assoiffés, mais non déshydratés grâce à l’eau bue. C’était à Brétignolles, un mois de juin il y a bien longtemps!

2 / (C’est bon pour le moral)… Faire des grimpettes, marcher à la queue leu leu dans les chemins creux du bocage, gravir les raidillons entre les fesses d’Hercule (énormes blocs de rochers), et revenir, fourbus, en pétant la forme !

C’était à St Laurent-sur-Sèvre, dans le coteau rose !

3 / (C’est vrai)… Avoir parcouru les sentiers de Mélusine (forêt de Mervent) sans avoir rencontré la dite Mélusine et pour cause : La fée est toujours mystérieuse et si discrète qu’elle adore se cacher!

4 / (À en rire!)... Avoir tourné autour du Puy du Fou sur le sentier des Epesses (15 kms) sans avoir fait le Grand Parcours, c’est pas la faute à son créateur !

5°/ (Sans rire)… Avoir vidé, pour franchir le petit canal de Bouillé-Courdault, avec une bouteille trouvée là, le bateau à chaîne, tombé au fond de l’eau, en plein marais poitevin, et finir la rando dans le marais mouillé. C’est arrivé à Gaétan et Thérèse, randonneurs infatigables !

  6 / (À pleurer de rire)… Les hommes ! Avoir porté sur leur dos les femmes, pour traverser une rivière en crue, la Mère (forêt de Mervent), sans en laisser tomber une dans l’eau. (Seulement…à peine un peu  trempées...au fond !) 

René Giraudeau