Les écoles de St Vincent Puymaufrais avant 1914

  Quand on parle de l’école d’autrefois, on se rappelle du tableau noir, de la craie, des encriers sur les pupitres en bois où la peinture noire ne recouvrait plus les marques laissées par des générations d’élèves à la pointe du compas.

En réalité, chacun de ces objets a sa propre histoire. L’utilisation de l’ardoise a précédé celle du tableau noir, qui est ensuite devenu vert avant d’être remplacé par le tableau blanc, le papier, et maintenant le tableau numérique.

De la plume d’oie avant 1800 au stylo bille ou feutre vers 1960, en passant par le porte-plume avec la plume “Sergent-major”, le progrès technique a amélioré les outils de l’écolier. Mais les premières écoles ne disposaient que de très peu de matériel.


  À Puymaufrais, nous ne ferons pas l’inventaire suivant les époques, des matières enseignées et des moyens dont les écoles disposaient. Même les listes des enseignants n’ont pas toujours été conservées.

  Les débuts de l’école

  À Puymaufrais, l'invention de l'école ne remonte pas à pas Charlemagne. Cependant, comme dans beaucoup d’autres communes, quand Jules Ferry a fait appliquer les lois scolaires de 1881, qui rendaient l’école gratuite, laïque et obligatoire, cela n’a pas fait un grand changement. Beaucoup d’enfants allaient déjà à l’école avant cette date, et l’obligation a été bien mal respectée ensuite. Les familles avaient encore besoin du travail de leurs enfants, et l’absentéisme était peu sanctionné.


  Depuis une ordonnance de 1816, la gratuité existait déjà pour les “indigents” dont la liste était dressée chaque année par le conseil municipal : 23 garçons et 10 filles en 1872 ; 18 garçons et 9 filles en 1877 ; 21 garçons et 9 filles en 1879. Pourquoi plus de garçons que de filles ?

  La laïcité apparaît, à la fin du 19e siècle, comme un moyen pour la république de se débarrasser de la tutelle de la noblesse et du clergé. Cette opposition a mis en concurrence l’école publique et l’école privée et a provoqué, partout en France, le développement des écoles depuis la fin du 19e siècle. Déjà, au 18e siècle, la concurrence entre les catholiques encouragés par le roi et les protestants qui voulaient que chacun puisse lire la bible avait contribué à multiplier le nombre des écoles en France.
  Mais, s’il y avait déjà une école à La Réorthe avant 1715, puis à St Juire avant 1750, il faut attendre 1787 à Puymaufrais avec le “régent” Pierre Jérôme CHENU.
  A cette époque, on enseignait d’abord le catéchisme, le plain-chant, la lecture, puis l’écriture et l’arithmétique. Un peu de latin aussi pour les offices et la civilité. Souvent, c’est le maître qui accueillait les élèves chez lui et il logeait ceux dont les familles étaient trop éloignées. Peut-être que l’état des chemins, l’habitat dispersé et la garde des troupeaux expliquent le moindre nombre d’écoles dans le bocage que dans la plaine au temps des rois. Le calendrier des jours de classe variait en fonction des travaux des champs et le régent comme ses élèves devait participer aux métives. La Révolution a bouleversé ce début d’organisation scolaire et l’école de Puymaufrais a disparu.

L’École Publique de Garçons de Puymaufrais à partir de 1837

En 1833, la loi Guizot a imposé à toute commune de plus de 500 habitants de financer une école primaire et salarier un instituteur. Il y a eu des inspecteurs, des écoles normales pour former des instituteurs, des manuels scolaires.
  La situation à Puymaufrais est décrite par le maire,Vénéteau dans une lettre au préfet du 5 février 1833 :

« Comme notre commune est si peu riche et si peu nombreuse, nous n’avons jamais eu assez de moyen pour pouvoir payer un instituteur. Nous en avons eu un pendant un an à deux ans à peu près, mais la misère le chassa attendu qu’il n’avait point d’élèves et aucune indemnité de la commune. Ainsi, Monsieur, je prévois qu’il est impossible d’accomplir votre demande sur ce sujet. »

  La maison Soyer

  L’école a sans doute été créée dans les années qui ont suivi.

Au recensement de 1836 Jean-Baptiste Cahors est noté comme instituteur. Il était aussi sécrétaire de mairie. Originaire de Saint Jean de Beugné, il s'est marié  en 1841 avec Rosalie Guichard, fille de Jacques Guichard et Magdelene Orveau. Ils ont eu deux enfants : Marcel et Rosalie. Il est mort à 32 ans le 17 mai 1848.

Le 6 août 1837, le conseil municipal a dressé la liste des indigents pour recevoir l’instruction gratuite dans l’école primaire de cette commune.

Huit enfants ont été désignés pour recevoir cette instruction, savoir celui de J. Laurent, de Louis Mériot, du bourg de Puymaufrais, celui d’Audureau François, de Chevallier, d’Ardouin du village de l’Augoire, celui de Pété de la Brenelle, D’Ouvrard Louis du village des Gâts, de Gouraud Jean de Champ Chevrier. »

En 1840, le conseil vote au budget additionnel une somme de 133 F pour divers articles concernant l’école primaire

   

  En 1851, le logement de l’instituteur a posé problème : il n’y avait pas de cheminée.
  On ne sait pas où se situait cette école.

  La maison Dallet

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  Les recherches de la municipalité ont abouti en 1852 à l’achat d’une maison que le maire, de Citoys, présentait comme une maison neuve :
2 chambres au rez-de-chaussée, 2 à l’étage, une cave, une écurie et un jardin. Jacques Dallet la vendit 1640 F. À l’occasion d’une demande de subvention, le 10 avril 1852, le maire précisait : « Il n’est point parlé du mobilier de classe, parce que celui qui sert dans la maison Soyer peut encore servir dans la maison achetée »
  Pour rembourser l’emprunt de 1700 F contracté par la commune sur 3 ans, comme les ressources et les subventions n’étaient pas suffisantes, il a été décidé de vendre deux terrains : “La mare aux canes” et “Le Plassis”.

 

  Cette maison, située sur la rue Principale a été revendue en 1877. Elle a servi de nouveau d’habitation. Un des derniers locataires en a été Louis Augereau. La CAVAC l’a achetée en 1959 pour en faire un dépôt et l’a revendue à la commune en 1995.


Connu comme l’ancienne CAVAC, ce bâtiment avait été acheté à Dallet pour servir d’école.

  En 1859, l’instituteur, M Ducep se plaignait déjà à l’inspecteur du mauvais état des locaux :

« J’ignore Monsieur l’Inspecteur si les autorités locales ont à se plaindre de moi et si c’est pour se venger qu’elles laissent ainsi tout dépérir. »

Il faisait état de l’humidité, de mousse verdâtre sur les murs, de la pluie tombant du toit, de l’eau sortant des fondations qui ruisselait dans la classe.

« Je me contenterai de vous dire que la semaine dernière les enfants n’ont presque pas pu écrire à cause de l’eau qui, tombant sur les tables les inondait au point que les livres et les cahiers étaient trempés. »…« Le maître n’a même pas une seule table où il puisse mettre les quelques livres dont il peut avoir besoin car il ne peut donner ce nom à trois planches mal unies et appuyées sur trois pieds. »

   Les réparations chiffrées par l’architecte départemental (V Clair) en 1874 ne furent pas acceptées par le conseil. Il argumentait ainsi:
   

« À mon avis, je ne pense pas que l’agrandissement de la classe soit utile, car dans 63 mètres carrés, on peut mettre bien à l’aise 75 enfants. Je reconnais au contraire l’urgence d’un puits et l’amélioration apportée par les deux petites fenêtres au 1er étage du côté du midi. »

  L’année suivante, dans une lettre adressée au préfet, le même architecte décrivait une école plus petite :

« La classe qui n’a que 6 m sur 5,60 m ou 33,90 m2 est insuffisante pour la population qui est de 934 h ; Sa hauteur n’est que de 2,70 m sous plancher.
   […]Le logement de l’instituteur se compose au rdc d’une pièce servant à la fois de mairie, d’une chambre au-dessus n’ayant que 1,70 m de haut et d’un grenier sur la classe.
   Une petite cour, un hangar et des livres
   Surface totale 2, 27 ares »

VINCENDEAU et Armand de Citoys étudia un projet de construction.

  La mairie-école

  La vente d’un terrain 400 F par Armand de Citoys En 1876 permit de commencer un projet de construction à l’emplacement de l’actuelle mairie annexe. Le projet établi par l’architecte, M.Clair fut chiffré à 9 000 F. La municipalité, en vendant l'ancienne maison et un terrain, en augmentant les impôts, ne put en financer qu'une partie et  demanda une subvention de 4285 F.


Le plan de construction dressé en 1874 par R.Clair pour ce qui est devenu la mairie-école là où se trouve aujourd’hui la mairie annexe.
  L’instituteur de cette époque s’appelait Rouget. En allant habiter l’école, sa maison se libérait. Certains ont pensé en faire une école de filles mais il y en avait déjà une à Puymaufrais.

L’école privée de filles à partir de 1854

  En 1851, Bessy de Béjarry écrivit au curé de Torfou pour demander des sœurs enseignantes. Une petite communauté a été installée dans la maison qui servait alors de pied à terre à la famille Béjarry le dimanche. A cette époque, on venait à la communion à jeun, le matin avant la messe. Il fallait donc prendre un petit déjeuner sur place. Les fidèles restaient également pour le déjeuner avant d’assister aux vêpres.
  En arrivant, les religieuses trouvèrent un logement dont une pièce du rez-de-chaussée pouvait convenir à l’installation d’une classe. Une petite dépendance fut affectée à la classe des petits en attendant que la construction d’une véritable salle de classe soit effectuée. C’est probablement aujourd’hui l’atelier de Monsieur Colcanap.
  Un contrat signé en 1859 entre les familles Béjarry et Citoys d’une part, et la communauté de Torfou d’autre part précise les devoirs de chacune des parties :
  Les bienfaiteurs fournissaient les bâtiments, le mobilier classique et celui des sœurs, les réparations locatives, les frais de voyage des sœurs pour les vacances. La communauté s’engageait à donner deux sœurs pour l’école et une sœur pharmacienne. Le prix de la scolarité fut fixé à 1 F pour les petits et 1,50 F pour ceux à qui il était donné des leçons d’écriture. Les enfants pauvres ne devaient être admis qu’à l’âge de huit ans et leur nombre ne devait pas dépasser le quart de la totalité.


L’ancienne école privée de filles surnommée “le Couvent” par certains à cause des élèves venant de loin qui dormaient sur place.
Elles avaient une grande chambre à l’étage. Une petite ouverture munie d’une tirette permettait de jeter un coup d’œil pour surveiller le “dortoir” depuis la chambre des religieuses.

  En 1868, la commune fut dispensée d’ouvrir une école publique de filles en échange d’un engagement de Ste Marie de Torfou d’accueillir les enfants indigents moyennant une subvention mensuelle de 1 F.
  En 1902, les religieuses de Torfou ont dû faire une demande d’autorisation d’enseigner. Voilà l’appui que leur fournissait le conseil municipal :

« Le conseil constate que depuis 40 ans les religieuses de Torfou tenant l’école privée de cette commune ont rendu les plus grands services, que la fermeture de l’école a causé dans toute la commune une inquiétude profonde […]  émet un avis entièrement favorable à la demande faite par la congrégation de Torfou. »

  En 1904, comme congréganistes, les religieuses ont perdu le droit d’enseigner. À partir de 1905, elles ont repris leur nom de jeune fille.
  Les sœurs sont restées jusqu’en 1942.
 


Entête du registre du personnel qui a été ouvert en 1905
 
Sœurs de Ste Marie avant travaillé à l'école de PUYMAUFRAIS

3 - L'école publique de filles 1883-1896 et 1904-1914

  La maison Rouget 1887- 1896

  En 1865, alors que se construisait l'église, l'instituteur recevait un traitement de 200 F par an. Les rétributions scolaires finançaient les autres dépenses: 468 F. Les questions posées au conseil municipal étaient alors nombreuses: Il refusait l'ouverture d'une école de filles. Il n'avait pas les moyens d'ouvrir une école de hameau qui aurait résolu le problème de l'éloignement, en particulier pour les cours d'adultes, le soir.

  Au moment des lois scolaires, en 1881, avec 972 habitants, la commune n’avait pas d’école publique de filles, mais une école congréganiste en tenait lieu. L’inspecteur d’académie en demanda l’ouverture au préfet par une lettre de 1883. Le conseil municipal “demande instamment l’ajournement de la question”. Il juge cette “dépense inutile puisque l’école libre a suffi à tous les besoins depuis 1863”, alors que “la population s’est abaissée de 1 008 à 982 habitants”.  Cet ajournement fut accordé, mais l’inspecteur primaire reçut la mission de rechercher un local à louer. N’en trouvant pas, il envoya au maire, en 1886, une injonction de trouver un local. Le préfet envoya une mise en demeure, mais en 1887, il répondit au maire en faisant la distinction entre l’obligation de créer une école de filles, qui doit être immédiate, et le choix du logement qui est moins urgent.


La maison Rouget, 3 rue du Lay

  
  L’instituteur de l’école des garçons, Rouget, proposa de louer sa maison, chose qu’il refusait depuis cinq ans, si on voulait bien le laisser enseigner encore un an.
  Les derniers occupants de la maison de Rouget ont été Élise Orveau et sa sœur, après Roger Orveau, sacristain. Dans le jardin, on voit encore les traces de ce que furent les WC.
  Finalement, à 55 ans, Rouget fut mis à la retraite et l’inspecteur fut chargé par le préfet de négocier avec lui une location qui fut imposée d’office à la municipalité : 150F par an pour un rez-de-chaussée, 2 chambres à l’étage, une cour, un jardin et des lieux d’aisance. La commune a payé le loyer de cette maison d’école jusqu’en 1996, alors qu’il n’y a jamais eu d’élèves ni d’enseignant nommé.

En 1996, le maire a accepté que cette école soit transférée à l’Augoire et devienne mixte, suite à la demande de l’inspecteur départemental relayée par l’inspecteur d’académie et le préfet.

     La maison Barradeau 1904- 1914

  Le 27 juin 1904, le ministre de l’Instruction Publique et des Beaux-Arts signe un arrêté portant création d’office d’une école de filles. De BÉJARRY, commença par refuser de louer une maison. Un bail de 250 F a finalement été signé avec Barradeau le 12 septembre. L’inspecteur, M. Messac avait été délégué à cet effet.


L’ancienne école publique des filles à Puymaufrais au 3 rue Principale.

Cette maison est actuellement la propriété d’Auguste Bély qui a construit à côté. On peut encore comprendre la description de l’époque : « 2 chambres au rez-de-chaussée, un grenier, une cour et une portion de hangar ». Les lieux d’aisance qui avaient été construits servent maintenant de poulailler.


   Les anciens WC de l’école des filles sont toujours visibles chez Auguste BÉLY.

Construire une école publique de filles ?

 

Le bail arrivant à expiration en 1913, l’inspecteur d’académie a écrit au conseil municipal, relayé par le préfet. Dans sa séance du 24 juin 1913, le conseil municipal a décidé que le bail devait être prolongé jusqu’au 29 septembre 1914 et qu’il y avait lieu de construire une école de filles dans le bourg.
  Un projet rédigé par M.Brenoy, architecte de Chantonnay, pour le montant de 14 242,86 F, fut approuvé par le conseil le 14 décembre 1913. Une subvention fut demandée. Une imposition extraordinaire de 9 centimes pendant 30 ans fut décidée. Le terrain aurait été “Le Jardin des Vallées” qui appartenait alors au bureau de bienfaisance.
  On ne voit plus trace de ce projet dans les délibérations du conseil municipal les années suivantes. La guerre a probablement changé les priorités de l’administration et les élèves manquaient.
  Les dernières élèves de cette école étaient les filles Hervouet : Olga, Flora, Augusta (la mère de Gaby Orveau) et Léa. L’école a été maintenue deux ans au moins dans la maison Barradeau en prolongeant le bail année par année.

  4- L’école publique de l’Augoire à partir de 1896

La maison Breton 1896-1959

  Dès le 25 août 1867, le conseil municipal se souciait d’ouvrir une école de hameau :

“Une école de hameau […] pourrait avoir raison d’être si les ressources de la commune le permettaient.”

L’administration s’y intéressait également. Le 19 janvier 1884, l’inspecteur d’académie fit un état des lieux dans une lettre adressée au préfet :

« Le chef-lieu est situé dans la partie méridionale de la commune et ne renferme qu’un petit nombre de feux. La plus grande partie de la population est disséminée sur toute la surface dans un grand nombre de hameaux et de métairies isolées. La commune ne possède qu’une école de garçons. L’école de filles est libre. L’une et l’autre sont trop petites pour la population scolaire qui est appelée à la fréquenter. En effet, elles n’ont chacune que 63 m2 pour 148 enfants d’âge scolaire.[…]
   Il est de toute nécessité d’installer une école mixte de hameau dans la partie septentrionale de la commune.
   Si l’on construisait aux environs du Bournier, elle pourrait recevoir plus de 50 enfants des deux sexes. »

  En 1893, Le préfet a fait une proposition au conseil municipal pour ouvrir une école à l’Augoire où une maison à louer était en vue. Il proposait d’y transférer l’école de filles en la transformant en école mixte. Le conseil ajourna cette proposition pour des raisons financières, étant obligé de payer à Rouget le loyer de l’école des filles jusqu’à la fin du bail : 1896. Des tentatives furent même faites pour résilier ce bail, faute d’entretien de la maison par Rouget. Pendant deux ans, des courriers ont été échangés pour demander des aménagements et discuter le montant du loyer possible de la maison Breton à l’Augoire.
  En 1895, le Conseil Départemental de l’Enseignement exigea du conseil municipal d’approuver la délibération pour transférer l’école de filles à l’Augoire et le préfet demanda que l’école du Bourg devienne mixte également.

  En mai 1896, le maire écrivait au préfet : “Le conseil a été obligé de louer la maison Rouget mais n’a jamais admis la nécessité de cette école”. Au mois de juin, le maire se déclarait prêt à traiter directement avec Breton. L’inspecteur de la circonscription se fit conciliateur pour obtenir une baisse du loyer et l’accord du conseil municipal. Et le 13 août 1896, ce fut la transformation en deux écoles mixtes, une au chef-lieu, l’autre à l’Augoire. Même après ce changement, l’école du bourg n’accueillit jamais de filles et resta dans les faits une école de garçons.


Cette maison aujourd’hui, propriété de M. Valois.

  Le propriétaire a dû faire les aménagements moyennant une augmentation du loyer : réparer les cheminées, poser un escalier, des plafonds, une cloison à l’étage, un abri, des cabinets et réparer le bûcher cellier. La commune y a ajouté une cheminée à l’étage, un préau mais a demandé pour cela une aide de 500 F.
  En 1905, le nouveau propriétaire était Prain. La commune voulait diminuer le loyer qui avait été calculé pour financer les travaux réalisés par le propriétaire précédent. Pour le préfet, peu importait le prix : la commune devait fournir un local. Le conseil municipal a donc renouvelé le bail.

    Jean-Paul Billaud

 

Sources : Archives départementales série 10 T
Témoignages : Marie-Thérèse Pelletreau, Abel Laurent, Rémi Marot, Hubert Charrier, Juliette Augereau ; Jean-Claude Couderc
Comptes-rendus des délibérations du conseil municipal
Jean-Michel Gaillard historien, conseiller référendaire à la Cour des Comptes, conseiller de la direction de la revue "l'Histoire"
Les petites écoles et l’instruction primaire en Bas-Poitou au XVIIIe siècle A Duret O.Lanne.
Bulletin de l’Instruction Primaire (Archives départementales)