En 1899, la France a créé le "Certificat de capacité pour la
conduite des voitures à pétrole". En 1922, il a été remplacé par le permis
de conduire. En 1909, mise en place d’une commission chargée d’élaborer un
code de la route. En 1917, Création des premières écoles de
conduite.
En 1930, à Bournezeau, près de 50 personnes possédaient une
voiture. Y avait-il autant de permis de conduire ? On peut en douter.
À l’époque, rouler sans permis était sans doute assez banal. Les
propriétaires d’autos ont sans doute conduit leur voiture avant de passer
leur permis plus tard.
En 1912, le premier acheteur d’automobile, René ESGONNIÈRE DU
THIBEUF, 61 ans, ne devait pas avoir de permis. Son fils Louis, 30 ans, a
dû conduire aussi. Il a eu son permis plus tard, mais celui-ci n’a pas été
retrouvé.
Voici trois permis, récupérés auprès des familles :
1- Eugène REMAUD est né à
la Jarrière des Pineaux le 3 janvier 1885. Très vite, il est venu habiter
Bournezeau. Il a obtenu son permis de conduire le 29 septembre 1906.
Permis numéro 233 parce qu’il était la 233ème personne de Vendée à
l’obtenir. Le permis ci-contre doit être un duplicata,
puisqu’à l’origine c’était un “Certificat de capacité pour la
conduite des voitures à pétrole”. Eugène a été, quelques années,
chauffeur de Louis ROUZEAU, maire de la commune entre 1903 et 1931.
2- Marcel DEVAUX est
né à Chavagnes-les-Redoux le 6 mars 1887. Il a été chauffeur du docteur
RAMBAUD, de Chantonnay, vers 1910. Après un an et demi de service, son
patron lui suggéra qu’il serait peut-être mieux de passer son permis de
conduire. Il l’obtint alors en 1912. Son permis porte le numéro 840.
Mobilisé à la guerre 14/18, Marcel devint chauffeur de Clémenceau.
Il a vécu près de 55 ans au village “les Gâts” de
Saint-Vincent-Puymaufrais.
3- Osée
BERNEREAU est né le 24 mai 1896 à Sainte-Cécile
Osée est le père d’Hippolyte
Il a obtenu son permis qui porte le numéro 3206 le 6 mai 1921