Le patrimoine de Bournezeau et Saint-Vincent-Puymaufrais est riche de châteaux et de logis d’époques différentes qui s’intègrent en général à la vie des familles qui les ont occupé et ont marqué l’histoire de notre commune. C’est pourquoi nous allons les inventorier avant de les décrire en détail dans de prochains numéros.
Bournezeau, cœur d’une vaste seigneurie dès l’époque médiévale, possédait depuis très longtemps un château fort, sans doute dès le XI ou XIIème siècle. Malheureusement il n’en reste aujourd’hui quasiment aucune trace. (voir Au Fil du Temps n°1)
Au XVIIème siècle, sous l’impulsion de la famille
Ajoutons qu’il est probable que le château ait été incendié pendant la
Guerre de Vendée par le général républicain
A la sortie de Bournezeau, en direction de Sainte-Hermine, le logis de Beauregard domine la rivière La Doulaye.
Le bâtiment se compose de deux corps de batiments en équerre défendus par une tour d’angle. La cour intérieure s’ouvre sur deux porches voûtés.
Ce logis date probablement du XVIème et XVIIème siècles.
Il est la propriété de Mme
A cent mètres de la salle des halles, le logis de la Miltière s’intègre au bourg de Bournezeau.
La porte d’entrée est ancienne comme l’indique la date gravée sur le fronton : 1605. Néanmoins, la façade donnant sur la rue de la Miltière a été remaniée probablement vers le XIXème siècle.
Par contre, la façade que l’on aperçoit entre deux maisons du chemin de la Motte (les n° 2 et 4) a gardé ses caractéristiques d’origine (XVIIème siècle). Ces deux maisons étaient autrefois des dépendances du logis (granges et écuries).
La famille
A quelques kilomètres du bourg de Bournezeau, en direction de Sainte-Hermine, se cache derrière un écrin de verdure le château de la Corbedomère.
Sur l’emplacement d’une ancienne gentilhommière, a été construit par la
famille
Il ne reste rien de la demeure précédente si ce n’est la chapelle sur laquelle est inscrite la date de 1643.
La Corbedomère a appartenu pendant plusieurs siècles à la famille
Situé sur l’axe Bournezeau - Les Pineaux, à quelques encablures de la Corbedomère, le château du Thibeuf est constitué d’un long corps de logis agrandi par une aile en équerre.
Il a été construit par la famille
Construit à la sortie du bourg de Bournezeau dans un lieu boisé, le
Pavillon est une demeure bourgeoise édifiée en 1867 par la famille
En prenant la direction de la Roche-sur-Yon, il est possible d’apercevoir
la façade du château du Chêne-Bertin. Il a été construit en 1859 par la
famille
Depuis le XVIème siècle jusqu’à aujourd’hui, la terre du
Chêne-Bertin a connu différents propriétaires, entre autres les
A l’écart de toute voie de circulation, le château de la Girardière est à plusieurs kilomètres de Bournezeau.
Dès le XIVème siècle, il est mentionné un seigneur de la
Girardière : Guillaume
L’édifice actuel date probablement du XVIIème siècle, encore a-t-il été modifié par la suite.
La famille
La propriété appartient aujourd’hui à M.
Ce château, situé à la sortie du bourg de Bournezeau en direction de la
gare, a été décrit en détail dans
le n°4 de “Au fil de temps”, par son actuel propriétaire, Jérôme
Le château de la Roche-Louherie est situé sur le territoire de Saint-Vincent-Puymaufrais. Il domine la vallée du Lay.
Ces terres appartiennent depuis plusieurs siècles à la
famille
Jouxtant le château, une chapelle a été édifiée à la même époque.
Situé sur les bords du Lay à Saint-Vincent-Puymaufrais, le logis de la Ricotière date du XVIIème siècle et surtout du XIXème siècle. Il ne reste que peu de chose du XVIIème : la grande cheminée de la cuisine. La chapelle a été construite en 1857. Seul l’autel est du XVIIIème siècle : il se trouvait dans l’église de Puymaufrais lors de son incendie par les Colonnes Infernales républicaines en 1794. Il a été retrouvé intact dans les débris.
La fuie ou pigeonnier de forme circulaire a été construite à l’écart du logis au XVIIème siècle.
Plusieurs familles se sont succédées à la Ricotière :
Juste avant de franchir le Lay en direction de Sainte-Hermine, on aperçoit sur la gauche plusieurs édifices anciens récemment restaurés : c’est l’abbaye de Trizay.
Sa construction remonte au XIIème siècle. Elle a souffert de la Guerre de 100 ans et des Guerres de Religions.
L’église abbatiale existe toujours, ainsi que la salle capitulaire. Le
bâtiment du XVIIIème siècle, le plus imposant aujourd’hui
encore, devait servir à loger les moines. M.
Il existe d’autres demeures de caractère qui ne sont pas répertoriées ici, notamment du XIXème siècle. Il est quelquefois difficile de retracer leur histoire.